Trek Andes 2013: La Paz: la vie

Les points positifs de la vie à La Paz (et généralement de la Bolivie) :
■ chambre à 7€ avec wifi, douche chaude et cuisine ;
■ restaurants avec menu du jour à 0,70 € (record à battre) et, à l'extrême, des fondues savoyardes avec apéros, vin, charcuterie et dessert à 40€ pour 2 pers. (grande différence mais très rentable par rapport à la France) ;
■ petits déjeuners au marché avec jus de fruits frais (servis dans des sacs plastiques), des viennoiseries et des tranches d'ananas ou, à l'opposé, des buffets à volonté dans des restos plus chics ;
■ tous les souvenirs à bon marché (depuis le temps que je disais à Juliette d'attendre La Paz pour acheter dans les magasins...) ;
■ les manifestations culturelles avec danses, musiques, habits traditionnels, masques...

Mais aussi les points négatifs :
● les bloqueos (blocages routiers) que l'on a vécu à nos début en Bolivie et qui arrivent assez souvent. Les boliviens ont l'air d'être les rois de la grève, peut-être même meilleur que les français !
● la circulation et surtout la pollution (déjà qu'il n'y a pas beaucoup d'air! )
● les coiffeurs, surtout quand on habite dans leur rue. A chaque fois que je passais devant, il me demandais de rentrer. J'étais bien avec ma barbe, moi! Avant de partir au Pérou à des altitudes plus basses, j'ai craqué pour couper barbe et cheveux. Et là, la galère arriva. Malgré que je leur précise que je veux avec la tondeuse et telle longueur, voilà qu'il m'en coupe moins car sinon cela ne m'irait pas. Vexé du fait que je ne voulais pas de sa coupe, il prend sa tondeuse et va pour tout me raser sans sabot (Yanis le retour!). Il faut préciser qu'ils n'ont pas de sabots interchangeables comme en France, mais seulement le peigne et un sabot intégré à la machine (3mm). Arrêté à temps, j'ai quand même réussi à le faire finir comme je voulais enfin un peu près. Je me suis dit que ça suffisait et que je ferais faire les finitions par ma coiffeuse préférée, Juliette.
● les indigestions, malheureusement c'est arrivé mais elles ont quand même été rares.

Voilà pourquoi nous sommes restés aussi longtemps !!!